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COMMUNIQUE DE
PRESSE
DES COMITES IRAK DE BASE
- 17 JUILLET 2003 -
17 juillet 2003
HOMMAGE DES "COMITES IRAK DE BASE"
A LA RESISTANCE BA'ATHISTE IRAKIENNE
A L'OCCASION DU 35EME ANNIVERSAIRE
DE LA REVOLUTION DU 17 JUILLET 1968 !
Le 17 juillet
1968, le Parti Ba’ath arabe socialiste renversait la
dictature réactionnaire du général Aref.
La Révolution
Ba’athiste allait apporter à l’Irak son indépendance
nationale, avec notamment la maîtrise du pétrole nationalisé.
Le
Ba’athisme allait aussi assurer la modernisation du pays,
l’alphabétisation des masses, l’égalité des femmes, la
mise au pas de la réaction islamiste et engager l’Irak dans
le juste combat contre le colonialisme sioniste et pour la libération
de la Palestine.
Le Parti
Ba’ath, enfin, allait réaliser l’unité nationale
irakienne et fonder le patriotisme irakien moderne autour
d’une citoyenneté laïque et républicaine, unificatrice
des sunnites, des chiites, chrétiens, kurdes et autres
minorités.
C’est tout
cela que le gouvernement kollaborateur mis en place par le
Gauleiter Bremer, proconsul yankee à Bagdad, s’apprête à
vendre à l’occupant occidental.
Lorsque les
armées nazies sont entrées à Paris, le Régime pétainiste
parla de « divine surprise ». Les
Kollabos irakiens vont encore plus loin dans l’ignominie :
ils viennent de faire de l’entrée des occupants
yankee à Bagdad, un jour de fête nationale !!!
Ils affirment
ainsi devant l’Histoire l’illégitimité de leur régime
fantoche, qui ne repose que sur la force des baïonnettes américaines.
Que pouvait-on
attendre d’autres de ce ramassis opportuniste de traîtres,
les Chalabi, escroc financé par la CIA, les Barzani et
Talabani, chefs claniques féodaux kurdes, marionnettes aux
services de tous les impérialismes depuis quatre décennies
ou encore les mollahs chiites aux ordres de la réaction
iranienne ?
Nous savons le
sort qui fut celui des Quisling, Laval, Pucheu et autre
Mussaert. En Irak, les Kollabos payent déjà le prix du sang
et des larmes. Comme le maire pro-américain de Haditha exécuté
hier par les Résistants.
Mais
dans la clandestinité, la Résistance irakienne ba’athiste,
qui se revendique de Saddam HUSSEIN, le seul président
irakien légitime, combat seule pour la libération nationale
et l’unité du peuple irakien.
Il ne faut en
effet pas se laisser prendre à la propagande noire du
Gauleiter Bremer, faux diplomate et vrai barbouze spécialisée
dans le « contre terrorisme ». Les
revendications fantaisistes des actes de résistance au nom
d’Al-Qaida (sic) ou de groupuscules fantômes chiites (resic)
– alors que les mollahs chiites contrôlent le « gouvernement
provisoire » mis en place par Bremer, dont ils sont les
meilleurs alliés - ne visent qu’à empêcher le peuple
irakien de se regrouper derrière le leadership ba’athiste.
Le nouveau
commandant des forces US au Proche-Orient, le Général John
Abizaid, en a fait l’aveu ce 16 juillet, reconnaissant que
les forces d’occupation occidentales faisaient face à une véritable
« guerre de Guerilla » :
« Je pense qu'en termes purement militaires, on
peut parler de tactique de guérilla …
c'est bien une guerre ». Le général yankee,
balayant les manipulations de la CIA, précisait que la
guerilla provenait de « membres du Parti Ba’ath
et des forces de sécurité, ainsi que d’anciens soldats de
la Garde Républicaine », « organisés
en cellules et recevant une assistance financière de leaders
régionaux du Régime ba’athiste ».
« C'est
la première fois qu'un responsable américain reconnaît la
gravité de la situation dans le pays. Cette clarification
intervient sur fond de grande lassitude des soldats et des
familles, alors que l'opinion américaine redoute par-dessus
tout une "vietnamisation" du conflit »,
commentent LE MONDE et REUTERS : « Près de
quatre mois après son déclenchement, l'intervention armée
américano-britannique contre l'Irak, suivie de l'occupation
du pays, paraît chaque jour un peu plus piéger les deux
dirigeants qui l'ont décidée, Tony Blair et George W.
Bush (…) Première source de grande préoccupation,
la situation des forces coalisées en Irak ne cesse de se détériorer
(…) Pour la première fois depuis la fin des opérations
militaires, le 1er mai, les Américains ont admis qu'ils
devaient faire face en Irak à des actes de guérilla fomentés
selon eux par des partisans de Saddam Hussein, et qu'ils
devaient s'adapter pour venir à bout de cette nouvelle forme
de résistance (…) Ces propos contrastent avec ceux tenus
par le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, qui avait
dit le 30 juin dernier qu'il ne s'agissait "en aucun cas
d'une guérilla ou d'une résistance organisée". Ils
prennent surtout un relief particulier face à une opinion américaine
toujours habitée par le spectre de la guerre du Vietnam
et qui craint plus que tout l'enlisement des forces américaines
dans l'ex-Mésopotamie ».
La fête
nationale yankee du 4 juillet, l’ « Independance
day » avait été comméré à sa manière par la Résistance,
qui avait mené de nombreuses attaques à l’arme lourde
contre les forces d’occupation.
Ce 17
juillet, date centrale de l’idéologie ba’athiste, les
occupants seront à nouveau à la fête !
« Un
mois de juillet noir », commente le NOUVEL
OBSERVATEUR : « POUR Georges Bush, ce mois-ci
sera le pire de sa présidence. Un mois de juillet noir.
Aux télégrammes du Pentagone annonçant à leurs parents la
mort de 82 soldats américains depuis ce jour du 1er mai où
Georges Bush avait déclaré la fin des hostilités s’ajoute
un déficit record de 455 milliards de dollars, dus aux dépenses
d’une guerre qui n’en finit pas et d’une reprise qui ne
montre pas le bout de son nez. Résultat, la cote de popularité
du Président américain a sérieusement baissé, le taux
d’opinions favorables ayant chuté de 14 points depuis la
fin de la guerre. La situation sur le terrain en Irak
ressemble de plus en plus aux pires cauchemars (…) le
Pentagone avait repoussé à l’automne le retour aux
Etats-Unis d’une partie de la prestigieuse 3e division
d’infanterie, soit 10000 hommes, Georges Bush ayant lui-même
reconnu qu’il y avait « un problème de sécurité » en
Irak… Tout cela arrive au pire moment, où la
Maison-Blanche, à propos des armes de destruction massives,
est en train, assez maladroitement, de « défendre l’indéfendable
», comme l’écrit le NEW YORK TIMES, en essayant de boucher
les voies d’eau ouvertes par les faux grossiers fournis par
les services d’espionnage (…) Des rapports alarmistes écrits
par l’envoyé spécial de Donald Rumsfeld en Irak indiquent
que le moral des troupes est en train de fléchir. Que les
tirs au pigeon quotidiens mettent à mal une armée assez bien
préparée pour faire la guerre mais en aucun cas pour être
un corps de police ni à fortiori une armée de répression
anti-insurrectionnelle. Car c’est de cela qu’il s’agit
(…) les rescapés des milices de Saddam et du parti Baas
harcèlent les soldats et mettent la population sous pression.
Jusqu’ici Bush avait navigué sur l’onde émotionnelle du
11 septembre. Cette page semble insensiblement en train de se
tourner. »
En ce 35eme
anniversaire de la Révolution du 17 juillet 1968, qui est un
jour de combat pour nos camarades ba’athistes, les « Comités
Irak de base » saluent le courage et le sacrifice
des partisans de Saddam HUSSEIN !
Vive la Résistance ba’athiste irakienne !
Vive l’Irak libre !
Pour la Cause des Peuples, en Irak, comme en Europe : Yankee Go Home !
La coordination transnationale
des « Comités Irak »
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