c
COMMUNIQUE DE
PRESSE
DES COMITES IRAK DE BASE
- 15 SEPTEMBRE 2003 -
15 septembre 2003
LE PRESIDENT SADDAM HUSSEIN
N'A JAMAIS "GAZE DES KURDES" A HALABJA !
Powell, en visite en Irak, a évoqué
l'attaque chimique de Halabja, à l’occasion de
l’inauguration d’un « Mémorial » par les
forces d’occupation yankee et leurs Kollabos kurdes. Et
à nouveau les grandes orgues de la propagande yankee se déchaînent.
Jamais autant que dans ce cas
exemplaire les mediamensonges de la presse occidentale n’ont
été aussi évident.
Car à Halabja, crime de guerre
honteusement exploité par les impérialistes occidentaux et
leurs mercenaires féodaux kurdes, c’est l’Armée
iranienne qui a gazé le village kurde ! Et dans
le cadre d’une opération militaire, Halabja se trouvant
alors sur la ligne de Front ! Il ne s’agit donc pas de
« représailles contre des populations civiles ».
Et tout le monde le sait.
LA VERITE SUR HALABJA EST BIEN CONNUE :
IL S’AGIT D’UN CRIME DE GUERRE IRANIEN !
Le massacre de
Halabja à l'arme chimique remonte à mars 1988, soit à la
fin de la guerre Iran-Irak, à une époque où les Américains,
avec à leur tête le président républicain Ronald Reagan,
étaient engagés en plein « Irangate ».
C’est-à-dire qu’ils aidaient et armaient, en compagnie de
leurs complices israéliens, les fondamentalistes chiites
iraniens.
La vérité
sur Halabja est en effet bien connue depuis le début des Années
80. Et la presse aux ordres du Pentagone ment sciemment.
Voici ce qu’écrit
à ce sujet le « RESEAU VOLTAIRE » : « Le
16 mars 1988, en pleine guerre Iran-Irak, 5 000 Kurdes du
village d'Halabja, situé dans le Kurdistan irakien, sont tués
par des gaz. Mais les seules informations dont nous sommes sûrs
est qu'une bataille entre l'Iran et l'Irak a eu lieu dans la
zone d'Halabja, que les deux camps ont utilisé des gaz de
combat interdits et que des civils kurdes, pris entre deux
feux, ont été tués par ces gaz. En mars 1988, le massacre
d'Halabja n'avait pas soulevé de protestation de la communauté
internationale. A l'époque, il était admis que les civils
avaient été tués « collatéralement » à la suite d'une
erreur de maniement des gaz de combat. Deux ans plus tard,
lorsque la guerre Irak-Iran prit fin et que les Occidentaux
cessèrent de soutenir Saddam Hussein, le massacre d'Halabja
fut attribué aux Irakiens ».
Un rapport
classifié de l' « ARMY WAR COLLEGE » (USA) démontra,
en 1990, que cette imputation était peu crédible. Le
« WASHINGTON POST » du 4 mai 1990 le résuma en
ces termes : « L'affirmation iranienne du 20 mars [1990]
selon laquelle la plupart des victimes d'Halabja a été
empoisonnée par du cyanide a été considérée comme un élément
clé [...]. Nous savons que l'Irak n'utilise pas de gaz
cyanide. Nous avons une très bonne connaissance des agents
chimiques que les Irakiens produisent et utilisent, et nous
savons ce que chacun ne fait pas. »
Récemment, Stephen C. Pelletiere,
analyste politique pour l'Irak à la CIA pendant la guerre
Iran-Irak, puis professeur à l'A « Army War
College » qui participa à la rédaction du rapport, en confirma
les conclusions. Il rappela dans le « NEW YORK TIMES »
que « le massacre d'Halabja était un crime
de guerre, commis par l'armée iranienne, et non un crime
contre l'humanité commis par l'armée irakienne. Et, qu'en
aucun cas, il ne s'est agit de l'assassinat délibéré de
populations civiles ».
L’ARMEE IRAKIENNE N’A JAMAIS UTILISE DE GAZ
PENDANT LA BATAILLE DE HALABJA
Dans son livre
« IRAK, LA GUERRE PERMANENTE – ENTRETIENS AVEC TAREK AZIZ
», le journaliste Patrick DENAUD pose la question suivante au
vice-président irakien :
« Avez-vous
utilisé des gaz mortels contre les villages kurdes, notamment
à Halabja, en mars 1988 ? »
« Tout
d'abord, répond Tarek Aziz, le gaz n'a pas été
utilisé contre des civils. Dans les documents filmés à
Halabja, le nombre des cadavres civils ne dépasse pas les
doigts de la main. Tout cela pour la bonne et simple raison
que le village était sur le front contre les Iraniens, et que
les civils l'avaient évacué. Le village était vidé de ses
habitants, depuis longtemps. Les Iraniens l'ont occupé, avec
raide de Jalal Talabani [chef de l'Union patriotique du
Kurdistan]. Halabja a été bombardé par des bombes
classiques, en tant que site militaire, pas en tant que
village. Ceux tués par les Irakiens ont péri dans des
bombardements classiques, non par le gaz ».
MENSONGES YANKEE ET HYPOCRISIE KURDE
Le choix de
Powell de se rendre à Halabja n'a rien d'innocent, les
Etats-Unis ayant souvent cité ce massacre comme une « preuve »
que l'Irak s'était dotée d'armes de destruction massive. La
question de ces armes a été mise en avant pour justifier
l'invasion de l'Irak fin mars mais, depuis lors, aucune
arme biologique, nucléaire ou chimique, pas plus que la
preuve d'un programme de fabrication, n'a été trouvée.
Présent à la
cérémonie au mémorial, Djalal Talabani, surnommé
« le roi des mercenaires », chef de l' « Union
patriotique du Kurdistan » (UPK), dont les troupes sont
entraînées par Israël, a eu des mots élogieux pour la
politique actuelle des Américains: "Je suis fier
qu'après tant d'années de solitude dans notre combat, nous
ayons en vous des amis", a-t-il dit à Powell.
Talabani a pourtant une part de
responsabilité importante dans le crime de guerre iranien de
Halabja, puisque ses troupes de l’UPK combattaient aux côtés
des « Gardiens de la Révolution » islamistes, qui
ont utilisé l’Arme chimique dans la bataille pour le contrôle
de la ville.
Talabani et Massoud Barzani, chef du
« Parti démocratique kurde » (PDK), qui se
sont entretués pendant trois décennies, au service de tous
les impérialismes étrangers rivaux, font partie des cinq
représentants kurdes du Conseil de gouvernement irakien, le gouvernement
fantoche pro-américain, les Quislings de Bagdad, qui
compte 25 membres, mis en place en juillet par le Gauleiter
yankee Bremer.
Pour situer Barzani, rappelons qu’en août 1996 il avait fait appel à Saddam Hussein –
le Nord de l’Irak étant détaché de l’autorité de
Bagdad depuis 1991 et placé par Washington en « zone
d’exclusion » - « pour rétablir l’ordre
à Erbil et empêcher Talabani, soutenu par Washington … et
l’Iran, de contrôler tout le Nord de l’Irak »
!
Seule la vérité est révolutionnaire,
affirmait Lénine. Halabja nous rappelle la justesse de notre
combat pour la Cause des Peuples et de notre soutien à la Résistance
irakienne.
Vive la Résistance ba’athiste irakienne !
Vive l’Irak libre !
Pour la Cause des Peuples, en Irak, comme en Europe : Yankee Go Home !
La coordination transnationale
des « Comités Irak »
Home
- Prendre
Contact - Laissez-nous un Message
|